Commandant de Verdon en visite.

Tiens !! Je connais ce morceau...

Divine se tenait penché devant un morceau de sous marin, vraisemblablement italien.
Une petite fiche était agrafée au mur : Medusa.
Un autre débris attira l'œil du nouveau délégué d'Etat Major de la France Libre au conseil suprême des forces Alliés.
C'était celui d'un autre submersible : la Jalae.
Puis ce fut un canot d'un destroyer de la classe Freccia, tout ceci comme butin de guerre. C'était impressionnant.
Des pas se firent entendre dans le couloir. Ça y est, le commandement de la célèbre FANA allait rencontrer celui qu'ils avaient élu, a peine arrivé grâce au dernier hydravion du Phélypaux de Maurepas.

Mais des pas, ce n’étaient que ceux de monsieur Denis, le concierge toujours au aguets malgré son age, l’œil vif. Il avait vu entrée cet inconnu et l’avait discrètement suivi lorsque furetant il c’était arrêter dans la cour intérieur.

Monsieur, puis-je vous aider ?… demanda t-il tout en invitant le curieux visiteur vers la loge qui faisait aussi office de réception. Arrivé devant le comptoir en bois impeccablement ciré, il sorti son gros livre de présence….

Monsieur ?... Divine de Verdon fut la réponse qu’il nota consciencieusement et de sa belle écriture sur le registre. Dans la colonne suivante il indiqua la date puis glissa le livre vers le visiteur, le gros crayon rouge calé dans le creux de la reliure. D’un doigt il indiqua à de Verdon d’apposer sa signature dans le dernière colonne… si vous voulez bien signé la, monsieur.

Et vous êtes ici pour ?... demanda le vieil homme…

La réponse le surpris et il demanda un instant. Il tourna la manivelle du vieux combiné téléphonique accroché sur le mur puis décrocha et tourna méticuleusement trois fois la roue à chiffre du téléphone.

Allo ?... madame Dargès… bonjour, excusez moi de vous dérangez, j’ai ici à la réception une personne du nom de de Verdon, venant d’après ces dires en tant que… attendez… il tourna le registre vers lui… délégué d'Etat Major… oui… oui… bien madame Dargès.

Il déposa le cornet et se tourna vers la grande armoire à case pour en sortir un bristol accroché une épingle à nourrice.

Voici votre laissez passer, je vous demande de le garder bien en vue. La salle des commandants de la France Libre se trouve au premier étage, monsieur… fit-il en indiquant l’escalier de marbre en face de l’entrée… couloir de droite, deuxième porte à gauche… Bonne journée monsieur…